UNE SEANCE POUR INDUIRE CALME, NON VIOLENCE ET ENERGIE :
"BONJOUR"
1. Chaque exercice sera fait 3 fois en dynamique ou sur 3 respirations en statique.
On peut enchaîner tous les exercices ou en sélectionner un ou plusieurs.
On peut placer un bouquet de fleurs au centre de la pièce.
Se mettre en cercle (autour du bouquet), se tenir par la main, sentir
la présence des autres, sentir le contact des voisins, puis lâcher les
mains et rester sur le cercle.
- Se tourner vers un de ses voisins (2 par 2), le regarder dans les
yeux, lui sourire et lui dire « bonjour » ; puis recommencer avec
l’autre voisin. Se tourner vers le centre du cercle et tous ensemble,
doucement dire « bonjour »
- Debout, bras le long du corps, pieds parallèles bien enracinés dans
le sol, dos droit, épaules détendues, regard horizontal, un moment
d’observation, observation de la pièce, de la présence des autres (les
regards se croisent dans un sourire), des bruits extérieurs, de ses
propres sensations, de sa respiration.
- Bras au-dessus de la tête, doigts croisés, paumes vers le haut, sur
l’inspiration étirement sur la pointe des pieds, sur l’expiration
retour.
- Même position de bras, sur l’expiration inclinaison latérale de
chaque côté alternativement, sur l’inspiration retour dans l’axe.
- Bras en croix, pieds immobiles, sur l’expiration le corps tourne vers
la gauche puis vers la droite alternativement, sur l’inspiration retour
dans l’axe.
- Bras de chaque côté du corps, sur l’inspiration se pencher légèrement
vers l’arrière le regard vers le ciel, sur l’expiration retour.
- Bras de chaque côté du corps, sur l’expiration se pencher vers
l’avant, les mains vers le sol, sur l’inspiration redresser la colonne
vertébrale.
2. Lentement se pencher vers l’avant, genoux fléchis si
nécessaire, pour que les mains cueillent sur le sol une fleur, sa fleur
préférée peut-être, c’est un cadeau de la Terre.
Se redresser en gardant la fleur dans les mains, sur son cœur. Les
pétales bougent , se détachent, les disperser autour de soi, c’est un
cadeau pour les autres.
Bras en croix, paumes vers le ciel, chaque main reçoit un pétale, c’est
un cadeau pour soi, le porter vers le cœur ; à l’expiration incliner la
tête vers l’avant, à l’inspiration se redresser ; « bonjour » dit la
fleur.
3. Assis, choisir une de ces trois propositions ou passer au numéro 4.
- observation en silence, paupières closes.
- dessin : une fleur, un pétale, un bouquet de fleurs.
- coloriage d’un mandala, plusieurs dessins seront proposés, en choisir
un et commencer le coloriage en silence ou avec un fond musical.
4. Terminer par un échange – partage dans le groupe.
UNE SEANCE POUR REVEILLER L'ENERGIE : "VOYAGE
EN EGYPTE."
Le yoga c’est un
voyage, voyage dans le corps physique, dans
la respiration, dans les sensations, dans
les émotions, voyage de découverte et
d’observation, voyage au pays de
l’attention et de la concentration, voyage
au centre de soi-même. Parmi toutes les
destinations, l’Egypte a toujours beaucoup
de succès auprès de tous, enfants,
adolescents et adultes, dans les stages et
dans les cours de yoga. Voici le récit
d’un voyage en Egypte, avec la vie au bord
du Nil, le désert et la visite des
monuments.
Mandala du groupe :
c’est un soleil dont chacun dessine ou réalise
en pliage, découpage, collage, un rayon
avec son nom et quelque de positif à
partager (mot, phrase, dessin).
La
posture du chandelier, posture
fondamentale du yoga égyptien.
Prendre le temps de bien placer la posture
en trois étapes, sur les inspirations et
prendre le temps de bien quitter la posture,
en trois étapes, sur les expirations.
Debout,
les pieds parallèles, bien enracinés, le
dos droit, les bras de chaque côté du
corps. Inspir amener les mains aux épaules ,
bras près du corps, expir dans la position.
Inspir monter les coudes sur le côté,
bras horizontaux, paumes vers le sol, les
bouts des index se touchent, expir dans la
position. Inspir ouvrir les avants bras qui
se redressent verticalement, paumes de mains
face à face, les omoplates glissent vers
l’arrière, le dos se redresse et se
tonifie, la cage thoracique s’ouvre, la
zone de confiance en soi (kūrma nādyām)
se libère, expir dans la position. Quitter
la posture par le chemin inverse en restant
immobile aux inspirations. La possibilité de
rester en statique plusieurs respirations
dans la posture augmente le développement
de l’endurance et de la détermination et
permet la structuration de la personnalité.
Il n’est pas facile de bien placer les
bras aussi on peut le faire par deux. La série
de postures des sept positions de la colonne
vertébrale (étirement vertical, étirements
latéraux, extension vers l’arrière,
flexion vers l’avant et torsions) peut se
pratiquer avec les bras en chandelier,
debout ou assis sur la chaise en classe,
excellent pour les adolescents qui manquent
de confiance et de motivation.
Salutation « bonjour »
dans la posture du chandelier, en début
de séance. En cercle (placer le mandala
–soleil au centre du cercle), les bras en
chandelier, les pieds immobiles. Inspir face
au centre. Expir se tourner vers son voisin,
prévoir à l’avance le côté vers lequel
on tourne. Inspir regarder le voisin et lui
sourire. Expir le saluer en se penchant vers
l’avant dos plat, sans perdre le
chandelier.Inspir se redresser, toujours en
torsion. Expir revenir face au centre du
cercle. Recommencer en saluant son autre
voisin et terminer en saluant le centre du
cercle. Le cycle peut être renouvelé.
Le personnage du bas-relief Debout,
faire un pas en avant avec le pied gauche,
les bras en chandelier, faire une torsion du
buste vers la droite, sans tourner la tête.
Recommencer avec le pied droit en avant.
La marche égyptienne, les
personnages se promènent en musique.
Se déplacer dans la posture précédente
et se sourire quand on se croise.
La barque de Râ (nauka
sanchalana), sur le Nil. Assis, jambes
allongées jointes, ramer comme dans une
barque vers l’avant puis vers l’arrière,
garder le dos droit. Inverser le mouvement.
La meule (chakki chalana) sur
le bord du Nil, les femmes écrasent
le grain. Assis, jambes allongées, un poing
dans l’autre main, décrire des cercles
horizontaux devant soi avec les mains, dans
un sens puis dans l’autre, comme pour
tourner la meule.
La felouque (nāvāsana)
sur le Nil. Assis en équilibre sur les
fesses, jambes allongées à l’oblique,
dos plat à l’oblique, bras tendus vers
l’avant, horizontaux et parallèles.
Le papyrus (vajrāsana)
sur le bord du Nil, il se balance dans
le vent. Dressé sur les genoux, bras vers
le ciel, doigts ouverts, laisser le corps se
balancer doucement.
Le palmier (samasthiti)
au bord du Nil. Debout, pieds joints, dos
droit, bras étirés vers le haut, paumes
ouvertes vers l’avant, pouces en contact.
L’ibis sacré sur le bord du
Nil. Debout, équilibre sur la jambe droite,
genou gauche fléchi et pied gauche vers
fesse gauche, bras gauche vers le bas, bras
droit vers le haut, le corps se penche légèrement
vers l’avant, le bras droit venant
entourer la tête ; l’oiseau cache sa
tête sous son aile. Refaire de l’autre côté.
Le dromadaire (ustrāsana)
dans le désert. Dressé sur les genoux,
hanches et tronc en extension, poings sur le
sacrum avec les coudes vers l’arrière, ou
mains aux chevilles.
Le scarabée sacré (variante
de vajrāsana) sur le sable. A
genoux, assis sur les talons, front au sol,
mains vers les pieds.
La colonne du temple (samasthiti).
Debout, pieds joints, dos droit, bras le
long du corps. Immobilité.
Le
temple (samasthiti). Les colonnes
se placent (en silence) en lignes parallèles
dans un rectangle (dans le sens de la
longueur et dans le sens de la largeur),
pour former le temple.
L’obélisque (samasthiti).
Debout, pieds joints, dos droit, bras
tendus vers le haut contre les oreilles,
paumes jointes, doigts serrés. Immobilité.
La pyramide (ardha uttānāsana).
Par quatre, se placer deux par deux et
face à face, sur les côtés d’un carré,
à genoux, assis sur les talons, tendre les
bras vers le haut puis descendre le tronc à
l’oblique, dos plat, bras dans le
prolongement du tronc, tous les bouts des
doigts se touchent au sommet de la pyramide.
On peut aussi faire une pyramide dressé sur
les genoux ou debout. Adapter à trois ou à
cinq, selon le nombre de participants, mais
la pyramide égyptienne est à base carrée.
Le sphinx (bhujangāsana).
A plat ventre, jambes allongées et réunies,
tête et haut du buste relevés, menton
rentré, nuque longue, avant-bras et mains
à plat sur le sol et parallèles, bras
verticaux. Immobilité.
L’allée des sphinx. Les
sphinx se placent sur deux rangs, bien alignés,
face à face par deux. Immobilité et
silence.
La
momie (ūrdhva mukha samasthiti).
Allongé sur le dos, jambes réunies et
tendues, bras allongés près du corps ou
avant-bras croisés sur la poitrine avec les
mains à plat, paupières closes.
Immobilité.
La fleur de lotus (padmāsana).
Assis dans la posture du lotus ou en
tailleur. La fleur : paumes de mains
jointes comme un bouton de fleur devant le cœur. Inspir
les bras montent, les doigts s’ouvrent
comme une fleur. Expir les bras redescendent
et les mains se referment, les pétales
peuvent aussi se disperser. Respiration et
visualisation : paupières closes,
imaginer, voir, visualiser une fleur de
lotus sur l’écran frontal, puis humer son
parfum en allongeant la respiration (inspir
pour mieux sentir et expir pour garder le
parfum plus longtemps).
Salutation
« au-revoir » dans la posture du
chandelier, en fin de
séance. En cercle,
les bras en chandelier, les avant-bras se
touchent avec ceux des voisins. Inspir face
au centre, expir en se penchant vers le
centre. Le faire trois fois.
C’est une séance
complète qui plait toujours beaucoup, on y
retrouve les six premières étapes de l’échelle
de Patañjali, l’ordre choisi permet
d’alterner posture et contre-posture, ou
de préparer une posture plus difficile à
pratiquer, tout en restant dans l’histoire
des étapes du voyage. On y rencontre les
trois règnes, minéral, végétal et
animal. C’est une séance avec des
postures d’ouverture (pūrva),
des postures en statique et des équilibres,
excellente pour les jeunes, pour leur
permettre d’affronter la vie en les aidant
à structurer leur personnalité, en réveillant
leur énergie, en canalisant leur pensée et
en stabilisant leur mental. Certains
exercices peuvent être isolés et proposés
en classe, assis sur la chaise ou debout
entre tables et chaises, à tout âge, dans
n’importe quel cours. En classe, il existe
un lien avec le cours d’histoire (en 6ème
en particulier). Sinon il est toujours
possible, en préalable, de regarder des
documents sur l’Egypte avec les enfants.
Suite envisageable
après cette séance : Apprendre
d’autres postures toujours en lien avec
l’histoire de ce pays, elles sont
nombreuses. Créer des mandala, individuels
ou collectifs, sur le thème de l’Egypte.
Colorier
un mandala sur ce thème. Utiliser les
postures dans une histoire racontée, inter
active, en particulier pour les plus jeunes.
Réaliser un tableau collectif et
vivant, où chacun pratique une posture
éventuellement tirée
au sort dans la liste précédente. Faire un
yoga nidra avec des images d’Egypte. Faire
une visite d'exposition, de musée sur l'Egypte,
ou aller en Egypte ...
Bon voyage sur le
tapis.
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